Je pense être victime d’un burn out

Le burn out, également appelé « syndrome d’épuisement professionnel » n’est pas une pathologie mais une construction clinique qui n’a pas valeur de pathologie avérée, ce qui empêche de recourir aux procédures de reconnaissance des pathologies professionnelles

  • ce « syndrome » met sous le boisseau les pathologies dépressives ou anxieuses qui en sont le cœur
  • il permet de construire un alibi pour l’organisation du travail car il met en avant des fragilités individuelles ou le perfectionnisme comme concourant à la survenue du « syndrome d’épuisement professionnel ».

L’épuisement professionnel est une conséquence de ce qu’il est convenu d’appeler la souffrance au travail. En fait, les pathologies engendrées par l’activité de travail et son organisation ne sont identifiables qu’à travers l’analyse de ces dernières, l’engagement du sujet dans son travail, la façon dont il coopère avec autrui, la dynamique collective dans laquelle il travaille et la spécificité de son collectif de travail et des rapports sociaux qui s’y nouent.

Or, l’épuisement professionnel est la conséquence inévitable d’organisations du travail pathogènes qui sont responsables d’états de stress post-traumatiques, d’états anxieux et de dépressions professionnelles.

Il est donc extrêmement réducteur et dangereux de focaliser la prévention sur ce seul symptôme. C’est pourquoi également il est faux d’employer le terme de « syndrome », alors qu’il s’agit bien de « symptômes » d’épuisement professionnel comme une conséquence parmi d’autres d’organisations du travail délétères.

 

L’épuisement professionnel est donc un symptôme ou une une des manifestations cliniques d’une pathologie psychique, lesquelles peuvent très bien présenter d’autres symptômes et d’autres manifestations cliniques.

 

Notre association n’utilise donc pas ce concept « valise » qui ne permet pas d’aborder l’ensemble des causes potentiellement pathogène de certaines organisations du travail.

 

Nous vous invitons donc à vous reporter ici